Publié le 24 novembre 2025
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Mis à jour le 24 novembre 2025
le 12 décembre 2025
Campus Berges du Rhône
A 15h
La figure de la Mater dolorosa dans cinq récits contemporains (1962-2010) : entre deuil et résistance
Ecole doctorale : Lettre mention Littérature générale et comparée
Directeur de thèse: François GEAL
Résumé :
Cette thèse s’intéresse à la figure de la mater dolorosa dans cinq récits contemporains : Les enfants du nouveau monde d’Assia Djebar (1962), Retour à Haïfa de Ghassan Kanafani (1969), Les Cercueils de zinc de Svetlana Alexievitch (1989), Luz ou le temps sauvage d’Elsa Osorio (1998) et Puisque mon cœur est mort de Maïssa Bey (2010). Ces auteurs ont en commun un engagement sociopolitique marqué et la volonté de dénoncer les injustices qui ont touché leur pays d’origine au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Leurs œuvres mettent en lumière la figure maternelle confrontée à la perte de l’enfant, figure que nous rapprochons de la Vierge Marie, révélant ainsi son caractère universel au-delà des contextes historiques et culturels propres à chacun. L’objectif de cette recherche est de montrer, d’une part, la portée universelle de cette figure et, d’autre part, sa dimension symbolique. Nous avons ainsi étudié son rôle allégorique dans les cinq récits, en analysant comment, à travers elle, les écrivains parviennent à exprimer les souffrances de leurs terres natales. La mater dolorosa y apparait à la fois comme porte-parole et comme témoin des tragédies collectives, incarnant la mémoire d’années marquées par le chaos et la violence.
La soutenance sera publique.
Directeur de thèse: François GEAL
Membres du jury
- M. François GEAL, Université Lumière Lyon 2
- M. Nabil BOUDRAA, Oregon State University
- Mme Sabrina FATMI, Université Alger 2
- Mme Tatiana VICTOROFF, Université de Strasbourg
- Mme Martine BOYER-WEINMANN, Université Lumière Lyon
Résumé :
Cette thèse s’intéresse à la figure de la mater dolorosa dans cinq récits contemporains : Les enfants du nouveau monde d’Assia Djebar (1962), Retour à Haïfa de Ghassan Kanafani (1969), Les Cercueils de zinc de Svetlana Alexievitch (1989), Luz ou le temps sauvage d’Elsa Osorio (1998) et Puisque mon cœur est mort de Maïssa Bey (2010). Ces auteurs ont en commun un engagement sociopolitique marqué et la volonté de dénoncer les injustices qui ont touché leur pays d’origine au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Leurs œuvres mettent en lumière la figure maternelle confrontée à la perte de l’enfant, figure que nous rapprochons de la Vierge Marie, révélant ainsi son caractère universel au-delà des contextes historiques et culturels propres à chacun. L’objectif de cette recherche est de montrer, d’une part, la portée universelle de cette figure et, d’autre part, sa dimension symbolique. Nous avons ainsi étudié son rôle allégorique dans les cinq récits, en analysant comment, à travers elle, les écrivains parviennent à exprimer les souffrances de leurs terres natales. La mater dolorosa y apparait à la fois comme porte-parole et comme témoin des tragédies collectives, incarnant la mémoire d’années marquées par le chaos et la violence.
La soutenance sera publique.
Informations pratiques
Lieu(x)
Campus Berges du Rhône
Salle Léonie Villard, palais Hirsch
4 bis Rue de l’Université
69007 Lyon
4 bis Rue de l’Université
69007 Lyon