Publié le 20 mai 2025
–
Mis à jour le 20 mai 2025
le 27 mai 2025
Hors les campus
A 19h
Alain Guiraudie : In/fini
« Est-ce que si on a du désir pour quelqu’un, même un désir infini, ça veut dire qu’on l’aime ? »
Alain Guiraudie, /Rabalaïre/ (P.O.L., 2021)
Et si ce désir infini s'étendait aussi aux gestes de création ? De films (/Rester vertical/, /L’Inconnu du Lac/, /Miséricorde/…) en romans (/Rabalaïre/, /Pour les siècles des siècles/…) Alain Guiraudie fraye avec l’œuvre-somme. Le désir y paraît intarissable, creusant un sillon en spirale, dans un pan-érotisme assumé qui englobe aussi les médias sur lesquels il se pose. Ces livres appelant des films à faire et
réciproquement composent un « tout » poreux, traversé de personnages, territoires, situations et langues récurrentes. Ces opérations circulaires apparaissent aussi comme complémentaires, incarnés différemment selon les doléances et économies des arts impliqués. Chaque support semble ainsi prendre le relai de l'autre, comme pour en conjurer ses limites.
Rythmée de lectures et de projections, cette rencontre sera l’occasion d'arpenter les voies de cet « infinir », entre cinéma et littérature.
Une séance conçue dans le cadre du projet « Missing Pieces », porté par Kinétraces, avec le soutien de l’ENS de Lyon (département Lettres et Arts) et de l’Université Lyon 2 (Laboratoire « Passages Arts & Littératures, XX-XXI »).
Échanges avec Martin Barnier, Élodie Tamayo et Beatriz Tadeo Fuica
Gratuit - Entrée libre
Alain Guiraudie, /Rabalaïre/ (P.O.L., 2021)
Et si ce désir infini s'étendait aussi aux gestes de création ? De films (/Rester vertical/, /L’Inconnu du Lac/, /Miséricorde/…) en romans (/Rabalaïre/, /Pour les siècles des siècles/…) Alain Guiraudie fraye avec l’œuvre-somme. Le désir y paraît intarissable, creusant un sillon en spirale, dans un pan-érotisme assumé qui englobe aussi les médias sur lesquels il se pose. Ces livres appelant des films à faire et
réciproquement composent un « tout » poreux, traversé de personnages, territoires, situations et langues récurrentes. Ces opérations circulaires apparaissent aussi comme complémentaires, incarnés différemment selon les doléances et économies des arts impliqués. Chaque support semble ainsi prendre le relai de l'autre, comme pour en conjurer ses limites.
Rythmée de lectures et de projections, cette rencontre sera l’occasion d'arpenter les voies de cet « infinir », entre cinéma et littérature.
Une séance conçue dans le cadre du projet « Missing Pieces », porté par Kinétraces, avec le soutien de l’ENS de Lyon (département Lettres et Arts) et de l’Université Lyon 2 (Laboratoire « Passages Arts & Littératures, XX-XXI »).
Échanges avec Martin Barnier, Élodie Tamayo et Beatriz Tadeo Fuica
Gratuit - Entrée libre
Informations pratiques
Lieu(x)
Hors les campus
Théâtre Kantor (ENS – Site Descartes)
15 parvis René Descartes
69007 Lyon
15 parvis René Descartes
69007 Lyon