French Screen Studies. 20 ans de recherches sur le cinéma français.

Ce numéro 2024 – 1 (n°21) d’Écrans célèbre le vingtième anniversaire de la revue britannique internationale French Screen Studies en rendant hommage à son projet éditorial qui repose exclusivement sur l’étude du cinéma français et francophone – il répond en miroir au numéro spécial French Screen Studies: Vol 24, No 4 dirigé par Mary Harrod et Ginette Vincendeau paru le 15 novembre. Il prolonge l’ambition de French Screen Studies à faire valoir la diversité des approches dans le champ des études du cinéma français des deux côtés de la Manche. Ce parti pris, qui continue de distinguer la revue, révèle plus encore sa pertinence et ses effets aujourd’hui : les contributions universitaires inédites rassemblées dans ce volume permettent de prendre le pouls d’une recherche qui s’est transformée, d’observer ses évolutions, de montrer aussi combien ces rives tendent à se rapprocher, comment les perspectives de recherche se sont en quelque sorte « contaminées », se combinant désormais pour déboucher sur de nouvelles manières d’envisager leurs objets. A partir de trois approches analytiques et théoriques qui ont été et demeurent déterminantes pour la revue – l’étude des auteurs dans une perspective esthétique, le courant divers et dynamique des cultural studies, les approches historiennes –, ce volume rend compte d’un état de la recherche universitaire sur le cinéma français dans ses formes plurielles.
 

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  Écrans est une revue thématique interdisciplinaire semestrielle portant sur le domaine audiovisuel et traitant des problématiques contemporaines des cultures et des arts de l'image. Dirigée par des enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs en études cinématographiques et en études littéraires françaises et britanniques, la revue Écrans accueille des travaux portant sur le cinéma, la télévision, les médias numériques et les arts visuels, tout en soutenant une approche interdisciplinaire de la recherche. Notre souhait de prolonger une réflexion commencée à la fin du XXᵉ siècle dans le champ des études visuelles, par ailleurs largement médiatisée par le Pictorial Turn de W.J.T. Mitchell et l’Iconic Turn de Gottfried Boehm, nous a conduits à ouvrir l’analyse des images et des films aux théories qui en ont renouvelé la pratique à la croisée de l’histoire de l’art, de l’anthropologie culturelle et de la philosophie.