Publié le 12 juin 2024
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Mis à jour le 12 juin 2024
le 26 juin 2024
Campus Berges du Rhône
A 14h
La Historia es nuestra. La reconfiguration d’un théâtre politique au Chili dans la séquence 2006-2020.
Directrice de thèse : Bérénice Hamidi
Membres du jury : Franck Gaudichaud (Professeur à l’Université Toulouse Jean-Jaurès), Bérénice Hamidi (Professeure à l’Université Lumière Lyon 2, directrice de thèse), Sonia Kerfa (Professeure à l’Université Grenoble-Alpes), Mireille Losco-Lena (Professeure à l’ENSATT), Alexandra Moreira da Silva (Maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3), Daniel Urrutiaguer (Professeur à l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3).
Résumé :
La séquence 2006-2020 au Chili est celle d’un entre-deux révoltes. En 2006, les élèves du secondaire manifestent pour la création d’une éducation publique et de qualité lors de la « Révolution des Pingouins ». Première grande mobilisation de la postdictature, elle commence à remettre en cause le « modèle chilien » néolibéral hérité du pinochetisme, préservé par plus de quinze ans de transition démocratique. D’autres mobilisations lui feront suite, jusqu’à la fin de l’année 2019 et l’octobre chilien (l’estallido), qui débouche en 2020 sur un processus constituant, destiné à en finir avec la Constitution de Pinochet. Dans cette période, nombreux sont les acteurs du champ théâtral qui ont voulu proposer aux Chiliennes et Chiliens un théâtre « politique ». Mais tous ne le définissent pas de la même façon. Cette thèse étudie les différents discours théâtraux (esthétiques, critiques, militants) qui ont surgi dans ces années-là et ont essayé de résister aux logiques néolibérales et aux enclaves autoritaires qui régissent le Chili contemporain. Artistes, militants, ou encore gestionnaires culturels, ils ont voulu raviver la mémoire de la dictature, faire écho aux revendications des manifestations, ou créer de nouveaux espaces de création égalitaires et inclusifs. En s’intéressant à la fois à la création de nouvelles politiques culturelles et institutions théâtrales dans le contexte de la postdictature, à l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes se revendiquant du théâtre politique, et à la réappropriation de l’espace public par l’art et la performance, ce travail observe la reconfiguration des liens entre théâtre et politique au Chili, après plusieurs décennies de silence et de répression.
Membres du jury : Franck Gaudichaud (Professeur à l’Université Toulouse Jean-Jaurès), Bérénice Hamidi (Professeure à l’Université Lumière Lyon 2, directrice de thèse), Sonia Kerfa (Professeure à l’Université Grenoble-Alpes), Mireille Losco-Lena (Professeure à l’ENSATT), Alexandra Moreira da Silva (Maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3), Daniel Urrutiaguer (Professeur à l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3).
Résumé :
La séquence 2006-2020 au Chili est celle d’un entre-deux révoltes. En 2006, les élèves du secondaire manifestent pour la création d’une éducation publique et de qualité lors de la « Révolution des Pingouins ». Première grande mobilisation de la postdictature, elle commence à remettre en cause le « modèle chilien » néolibéral hérité du pinochetisme, préservé par plus de quinze ans de transition démocratique. D’autres mobilisations lui feront suite, jusqu’à la fin de l’année 2019 et l’octobre chilien (l’estallido), qui débouche en 2020 sur un processus constituant, destiné à en finir avec la Constitution de Pinochet. Dans cette période, nombreux sont les acteurs du champ théâtral qui ont voulu proposer aux Chiliennes et Chiliens un théâtre « politique ». Mais tous ne le définissent pas de la même façon. Cette thèse étudie les différents discours théâtraux (esthétiques, critiques, militants) qui ont surgi dans ces années-là et ont essayé de résister aux logiques néolibérales et aux enclaves autoritaires qui régissent le Chili contemporain. Artistes, militants, ou encore gestionnaires culturels, ils ont voulu raviver la mémoire de la dictature, faire écho aux revendications des manifestations, ou créer de nouveaux espaces de création égalitaires et inclusifs. En s’intéressant à la fois à la création de nouvelles politiques culturelles et institutions théâtrales dans le contexte de la postdictature, à l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes se revendiquant du théâtre politique, et à la réappropriation de l’espace public par l’art et la performance, ce travail observe la reconfiguration des liens entre théâtre et politique au Chili, après plusieurs décennies de silence et de répression.
Informations pratiques
Lieu(x)
Campus Berges du Rhône
Salle Léonie Villard (salle située dans le Palais Hirsch, au rez-de-chaussée)
18 quai Claude Bernard
69007 Lyon
18 quai Claude Bernard
69007 Lyon